Dans une école primaire montréalaise, des fellations contre 10 dollars (environ 7 euros) deviennent monnaie courante. Question : est- ce un cas isolé où un vrai phénomène inquiétant ?
Internet, télévision, médias, cinéma… les jeunes ont très facilement accès à des images pornographiques. Les sexologues tentent de comprendre et leurs réflexions sont assez glaçantes. Des partouzes aux concours de fellations en passant par les gang-bangs… le constat laisse très perplexe.
Les conflits de générations s’accumulent. Les jeunes cèdent à la facilité tandis que les adultes tentent de les raisonner. Entrent alors en cause les divergences de points de vue selon les générations. Les adultes sont alors en mode rébarbatif et les jeunes se rebellent.
Ce courant de "prostitution" déclenche les foudres. Plus les années passent plus la stupéfaction prend le pas sur la raison. La jeunesse semble assimiler une foule d’images et d’idées renvoyant à leurs"modèles" du petit écran.
Les sexologues et sociologues affirment être dépassés par les événements et expliquent qu’il est grand temps d’agir ! Rebondissant sur ce phénomène (focalisé sur ce cas de Montréal), les jeunes hommes semblent parfois demander des choses incroyables et inédites si bien que la vérité se retrouve déformée et les cas aggravés.
La sexologue canadienne Jocelyne Robert se rappelle un cas qui lui a été soumis il n’y a pas si longtemps : « Des parents ont découvert que leur jeune fille de 13 ans était devenue l’esclave sexuelle d’une bande de jeunes garçons. La petite fille en question était tout simplement tombée amoureuse, comme cela arrive normalement à cet âge là.
Mais le garçon, lui, a dit à la jeune fille que si elle couchait avec ses amis, elle pourrait alors être sa "blonde". Elle a accepté, et elle s’est fait "baiser" par tous les garçons du groupe. Elle était devenue un instrument sexuel. Ce qu’on voit aujourd’hui, c’est de la sexualité agressive. On est dans le culte des trois "c", soit "le cul, le corps et le cash."
Qui mettre réellement en cause ? Les parents ? L’éducation ? Plus les générations évoluent plus la stupeur prend le dessus. La gravité de la situation effraie et, à ce niveau, il n’est certainement plus question d’ouverture d’esprit mais de "prostitution adolescente".