Cinq mois après avoir mis aux enchères sa première nuit, la jeune Californienne qui se présente sous le nom de Natalie Dylan affirme avoir reçu 10 000 offres, dont l'une s'élèverait à près de trois millions d'euros, mais n'est toujours pas passée à l'action. Une affaire qui ressemble de plus en plus à un habile coup marketing.
Septembre 2008. Une jeune fille de 22 ans fait sensation en mettant en vente sa virginité en direct dans le célèbre show radio-télé de Howard Stern pour, dit-elle, financer ses hautes études. Excitation chez les hommes en mal de fantasme. Indignation chez les autres.
L'annonce fait grand bruit, d'abord sur le net puis dans les grands médias.
Celle qui se fait appeler Natalie Dylan déborde de sollicitations, tandis que la controverse enfle sur sa moralité, ses réelles motivations et la véracité de sa virginité. Sur ce dernier point, elle rétorque qu'un certificat médical en attestant sera présenté au futur "gagnant".
Pour monnayer son hymen sans tomber sous le coup de la loi, Natalie a trouvé une astuce imparable : s'associer avec le Bunny Ranch, un bordel localisé dans le Nevada, le seul état des Etats-Unis où la prostitution est légale. ia le site de la maison close, on peut ainsi prendre contact par e-mail avec la demoiselle, qui déclare vouloir prendre son temps pour étudier les 10 000 offres qu'elle aurait reçues, selon ses dires. La plus grosse émanant d'un impresario australien de 39 ans, qui aurait mis pas moins de 3,8 millions de dollars sur la table, soit environ 2,87 millions d'euros. Mais la miss déclare qu'elle ne succombera pas forcément au plus offrant.
A force de réfléchir sur le choix de l'heureux élu, Natalie Dylan n'a donc toujours pas mis en pratique sa proposition indécente. Mais le fera-t-elle un jour ? L'effervescence médiatique qu'a suscitée la Californienne, qui a largement dépassé ses quinze minutes de gloire, pourrait en effet lui suffire à se remplir les poches sans passer à la casserole. Selon la rumeur, elle aurait d'ores et déjà été contactée pour adapter son histoire dans un livre et à l'écran. Preuve qu'il ne faut pas forcément coucher pour réussir.