VIENNE (AFP) - Un patron-boulanger autrichien, qui retenait les quotidiennes pauses-pipi de ses salariés sur leur prime de vacances, a dû faire marche-arrière à la suite de l'intervention de la Chambre syndicale des salariés et de l'Inspection du Travail.
Dans une boulangerie d'Eisenstadt, capitale de la province du Burgenland (est), le patron faisait enregistrer dans l'ordinateur la durée des pauses-pipi de ses salariés pour ensuite, au pro-rata du temps passé, procéder à une retenue salariale sur leur prime annuelle de vacances.
C'est une ancienne salariée, ne comprenant pas pourquoi sa dernière prime de vacances avait été amputée, qui a saisi la Chambre syndicale des salariés d'Eisenstadt. L'affaire devait être jugée mardi au Tribunal de la ville, mais le patron a préféré faire amende honorable et renoncer à cette retenue salariale et cela d'autant plus que l'Inspection du Travail lui avait notifié le caratère illégal de cette mesure. Il s'est également engagé à restituer à son ancienne salariée les sommes retenues, a indiqué à la presse l'avocat de la salariée, Me Christian Drobits.