La viande en conserve, le tourisme en Islande et les ventes de collants compteraient parmi les grands vainqueurs de la crise financière.
Hausse du chômage, baisse du pétrole et de l'inflation, incertitude des places boursières, tels sont les effets les plus évidents de la crise qui frappe actuellement notre monde globalisé. Un contexte dépressionnaire qui n'est pas sans influence sur nos modes de vie et de consommation.
Sexe anti-stressLe blog whatilearnd.com s'est ainsi amusé à répertorier les pratiques qui se trouvent perturbées par le marasme financier, principalement dans les pays anglo-saxons. A commencer par le sexe, qui reprendrait de plus belle avec la crise, comme en témoigne l'augmentation des ventes de sex toys et de tests de grossesses, ainsi que des livraisons de pizzas à domicile, a constaté le quotidien anglais The Telegraph.
Aux Etats-Unis, on précise même que la baisse du Dow Jones irait de pair avec une augmentation des addictions sexuelles, notamment le recours à des services tarifés chez les employés travaillant à Wall Street, d'après un thérapeute sexuel interrogé par le Daily News. Quand le sport en chambre devient une arme contre le stress.
Collants, Islande et viande en conservePhénomène classique en temps de crise, l'essor des ventes de rouges à lèvre, petit plaisir pas cher dont les femmes raffoleraient en période de disette, n'est en revanche cette fois pas au rendez-vous. Ce qui contredit la théorie du "Lipstick index" définie par Leonard Lauder, le Pdg du groupe Estée Lauder. Le rouge à lèvre aurait été suppléé par les collants et les bas, autre moyen relativement économique de renouveler son look sans se racheter une garde-robe complète.
Pêle-mêle, on note également une croissance des ventes de bières, une explosion du Spam (la marque de viande en conserve, pas les courriers électroniques intempestifs), un engouement sans précédent pour le tourisme en Islande (pays en faillite et donc bon marché), une baisse du nombre de divorces (qui devraient reprendre une fois la crise terminée), ainsi qu'une chute des inscriptions en salle de gym et du recours à la chirurgie esthétique. A méditer.