Quand la (très à cheval sur les principes) FNAC se fait prendre la main dans le sac par un internaute, il n’est pas interdit d’en rire.
Le contexte est simple : Athos fait de jolis photos qu’il héberge sur son petit blog. Un jour, il surfe sur le site de la FNAC et trouve ces photos en homepage, carrément, sans la moindre citation du nom de l’auteur ou sans lien hypertexte renvoyant vers son site. Je ne parle même pas de contrat ou d’argent, notez-bien, la pauvre FNAC ne doit pas avoir les moyens de rémunérer un petit photographe avec toute cette crise du disque. Son patron, par contre, qui aime bien l’art, aurait pu l’appeler de Venise pour lui dire que c’est une conduite de voleur inqualifiable…
Il est à noter que depuis la parution du billet, la FNAC a envoyé un mail d'excuses au blog. Et ? C'est bien là le minimum syndical, des excuses. Où est la rémunération pour utilisation du travail + l'indemnisation pour le préjudice subi ? On se fiche de qui ?
Evene, site "culturel" qui pompe toutes les premières places de Google quand on cherche un renseignement sur un auteur (bravo) a fait subir la même histoire à Gilda, pour illustrer un portrait de Sophie Calle. Pas vraiment une inconnue, Sophie Calle. Mais Evene a du se dire que les droits d’auteurs, c’était pour les vrais photographes en agence, pas pour les blogueuses d’arrondissements pairs (les plus ploucs). Et Evene vole donc une photo sans rougir. Gilda est bien embêtée, elle leur a écrit mais Evene ne répond pas.
Deux cas très simples qui illustrent bien les contradictions flagrantes des marchands de culture : « passez à la caisse, surtout, chez nous ». Par contre, pour eux, c’est visiblement open-bar. La chance !
Le Post